mercredi 3 février 2010

Une congestion de trop

45 min en écoutant chanter les oiseaux

Depuis janvier, la circulation était fluide. En moins de 40 minutes, j'étais assise derrière mon bureau; pas de douleur au mollet gauche à force d'embrayer. D'ailleurs, avec la pause de l'entraînement à la course, mes mollets retrouvent un peu de féminité, ce qui me plaît. Faut dire que, c'est probablement la masse musculaire que je peux observer aisément, sans miroir.

Depuis lundi, congestion sur le deuxième pont pour cause de travaux sur la structure. Pas capable d'avoir le reste de l'hiver en paix: le premier pont venant d'être refait en entier. Alors depuis, le trajet prend de nouveau une heure et 300 embrayages, plus ou moins 30, selon le nombres de feux de circulations rouges.

Depuis ce matin, il y a mes sinus de congestionnées. Et ça, ça ne fait pas bon ménage avec une heure de voiture le chauffage à fond. Alors j'ai la vue brouillée et le mollet qui reprend de la masse...

Parlant de mollet, j'ai pris le temps d'aller courir sur la plage puis le long des chutes, bien chaussé de mes crampons. C'est exactement ce que je recherchais, pour courir dans les sentiers damés. Ce fût un moment magnifique: la neige légère, le soleil brillant, la nature en éveil.

Je vous partage mon petit bonheur - 20 secondes - montez le son!

lundi 18 janvier 2010

une fin en soi

fonds, alpin, alpin, magasins, patin

Ça résume en 5 mots pourquoi ce lundi est un fin en soi: une fin de plusieurs jours consécutifs bien remplis. Au contraire, je ne suis pas fatiguée. J'ai même retrouvé un peu de mon énergie qui m'avait quittée (possible ça??) la semaine dernière. Hier tout de même, mon corps me parlait: jointure qui ne plis pas par ici, sautillement d'un nerf par là. Bref, moment énervant à devoir m'écouter.

Ironiquement, on dirait que mes pieds souffrent maintenant que je n'ai pas couru depuis 28 jours. Alors demain, mes grands petons, vous allez être soulagé. Avec la température clémente, rien ne nous empêchera d'aller fouler la promenade By.

Ah oui, y'a bien le bas de mon dos qui se plaint ce soir: une quarantaine d'arabesques, tout autant de d'entrée de pirouettes à contrôler sans compter la trentaine d'atterrissage, donc la moitié en déséquilibre. Pas facile le traitement que j'inflige à mon corps. Mais s'il savait, que je compte le dorloter bientôt en me dégageant une fin de journée pour un bon massage.. ah, ouais ouais, il le sent, il se réveille et contracte les muscles abdominales. Alors, un dernier tour de piste avant le dodo, et un mardi libellé cours Julie cours.

En prévision de demain midi:

dimanche 10 janvier 2010

à -30 avec le facteur vent..

.. ou à +20 avec l'effet humain

En 12 heure, j'ai alterné alpin et fond. Ni l'un ni l'autre ne fût vraiment un exercice d'endurance pour mes cuisses. Seul exercice à été pour mon corps, à maintenir sa température corporelle à 37,2 degré, malgré le vent, le froid et la chaleur humaine.

D'abord, une dizaine de descente de Edelweiss, à gros max deux minutes chacune, on parle de 20 minutes de travail alpin pour les cuisses à extensionner, transférer le poids puis pencher.

Puis 2,5 kilos en montée sur un faux plat, puis 2,5 kilos de descentes en position accroupie au retour, on parle de 2,5 kilos de fond. Ça aurait pu brûler quelques calories puisque ça a tout de même requis une quarantaine de minutes de glisse mais le vin, le fromage, les pâtés, les saucissons une fois rendu au refuge, ça vous casse la diète, si tel était le cas!

Peu importe, dans ma tête, c'est kif-kif. Je n'ai pas tant parcouru de kilos mais mon corps a brûler plus de calorie à se réchauffer, surtout dans le télésiège aux grands vents du nord. Alors sans pour autant avoir travaillé côté cardio, j'ai tout de même musclé mes bras (oui oui encore eux!) et mes cuisses (n'oublions pas le marathon en mai).

Cette semaine, je dois me procurer un autre sensor nike+ et j'en profiterai pour m'offrir des chaînes à runnings, pour pouvoir courir sur la neige. Deux accessoires qui me sont important et dont l'absence actuelle est néfaste sur ma motivation: savoir combien de parcour, sans glisser.


jeudi 7 janvier 2010

un toast à

6 kilos bras et jambes en cadence

C'est partie pour les jeudis ex-skis! Ok, hier c'était mercredi. On a du faire une exception, pour cause de conciliation familiale. Normalement, pas de conciliation puisqu'on peut être entre 3 filles et 6-7 mixtes. Alors n'y a pas de concession sur l'horaire sinon on ne partirait jamais en randonnée. Alors à 3 par exception, on a porté un toast à .. la neige! Oui, j'aime ça la neige. J'ai appris à aimer d'abord par obligation avec les enfants; parce qu'on ne peut pas passer nos week-ends à l'intérieur. Puis j'ai appris à l'apprécier pleinement un fois bien vêtue; un investissement payant pour ma santé.

Le ski de fonds va peut-être remplacer encore plus la course à pied cette hiver puisque j'aimerais bien participer au marathon du ski cette année, pour une section de 10 ou 20 kilos. Par contre, Murphy's Law, c'est le même week-end qu'une compétition de ma fille. Moi.. ou mes enfants: la décision la plus difficile pour une mère.

Le Parc de la Gatineau est un espace naturel magnifique pour le ski de fonds. J'aimerais pouvoir en profiter aussi de jour. Mais on ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre. Et comme ce sport requiert aussi l'argent du beurre pour le pratiquer bien au chaud, peut-être qu'en 2011, je prendrai un congé sans solde de quelques semaines pour profiter de la neige à plat, en hauteur, puis peut-être celle éternelle de la cordillère des Andes. Après tout, les enfants vieillissent et moi je ne rajeunis pas!


lundi 4 janvier 2010

"Toi, une routine?"

... en kilos?? Va falloir compter en descente!

C'est un terme utilisé rarement dans mon vocabulaire que routine. Tout de même, pour les 8 prochaines semaines, les enfants ont des leçons de ski alpin cédulées. Une petite routine, donc, pour les samedis. Puis je me fais aussi plaisirs, laissant de côté la maison la lessive, pour enfiler mes skis ou ma planche qui me fait... j'manque de mots pour la qualifier: damner, rager, souffler, pleurer, rire, moquer. Oui, moquerie de la part des amis aussi, parce que c'est vraiment absurde de me voir me battre pour réussir à maîtriser cet objet, cette planche à neige verte lime. Ça fait 5 années que j'essaie ici et là mais en 2010, je vais y arriver! .. à tout le moins, si je n'y arrive pas, la question sera réglée éternellement dans mon cas.

Alors les kilos, ils se feront surtout en mode glisse pour les prochains mois. Les descentes, ce sera complexe à tenir le décompte. En ski de fonds, avec mon Iphone, ça devrait être très précis cette saison. Et je commence en force avec une sortie folle de nuit ce week-end, entre amis. Les sacs à dos seront plus léger au retour, c'est tout ce que je dirai à ce sujet.

Mais en changeant de lieu de travail, j'observe quelques conséquences sur mon ventre et mes bras. Plus de gym, limité à courir à cause d'un plan de travail surchargée, j'ai le ventre qui me fait des grimaces quand je m'assois et mes bras.. ben.. l'attraction fait qu'ils sont vraiment à l'étroit dans toutes ces blouses ajustées en boutique. Alors j'ai pris le taureau par les bras: je me suis conçue une petite routine de fin de soirée. Un long set d'abdominaux puis quelques flexions des bras avec un poids de 8 livres; juste assez pour gonfler biceps et triceps sans développer ceux-ci au delà du diamètre de mes blouses. MAIS, mais, ce n'est pas une résolution. Ça fait peur, c'est une montagne, les résolutions comme celles-ci. C'est juste une routine temporaire, en attendant de retrouver le kayak pour les bras et la fin de la bouffe des fêtes pour le ventre.

Aller hop au lit, parce que pour que le ventre se raplatisse avant de renfiler mes pantalons tailles basses demain matin, rien de plus efficace qu'un 8 heures de sommeil.

Dans mes oreilles, quand je me bas contre ma planche, désavantagée parce que elle me tient attachée par les pieds: Muse


mercredi 25 novembre 2009

trois prises, retirée

o kilos mais à bout de souffle

À bout de mon rouleau, en manque de patience, de compréhension. Je blâme 3 jours d'abstinence sportive pour m'avoir poussé à cette état, en être arrivée là. L'élastique de ma patience, de ma tolérance, je le teste beaucoup depuis quelques semaines. Et il résiste, grâce au heures que je peux me consacrer à moi, à mes loisirs, mes plaisirs. Évidemment qu'en fin de session, avec le calendrier qui va bientôt me rapeller que c'est le mois de Noël, je ne redeviens pas souriante et zen en un claquement de doigt, ou de fesse.

Mais ce soir, j'en ai retirée mon grand dans sa chambre. Tant pis pour les devoirs, les leçons, tous dûs pour demain. Tant pis pour les crochets, la retenues, les travaux supplémentaires du week-end, tout ce dont il sera punit. Faut apprendre à vivre avec les conséquences pas chouettes. J'ai beaucoup donné depuis un mois, spécialement à lui. Ne fallait pas tester l'élasticité de maman. Super maman, pour être, elle demande paix et respect. Je me consacre beaucoup à son avenir, pour son avenir, pour lui, envers et contre tous ceux qui nous disent de ne pas s'inquiéter, qu'il est normal. J'ai maintenant les résultats, la preuve incriminante, les explications de ses comportements. Maintenant, on s'enligne sur l'avenir. Tout de même, aujourd'hui, je suis à bout de souffle. Et avec tous ces tests, lui aussi. Kapow l'élastique.

Bien sûr que sa soeur a ajouté son électricité à cet orage. Bien sûr que son petit frère est devenu fantômatique pour se protéger des cris qui l'apeurent. Bien sûr que chacun a fini en retrait. Bien sûr que mes larmes ont couvert mes joues et que les regrets ont épassi le lot déjà sur ma conscience. Bien sûr que tous sommes allé au lit en se serrant fort, en se couvrant de baisers et de câlins, en reniflant les excuses et les mots d'amour infini. Il reste cela, restera toujours cela, un amour infini, indéfinissable, entre une mère et ses enfants. Dommage que cette infinité, cette garantie, ne soit pas applicable à l'amour entre le père et la mère.

Demain est un autre jour. Demain on peut tout recommencer, lui, moi, eux, nous. Demain j'irai courir.

lundi 23 novembre 2009

pour oublier la guerre froide

4 kilos en R2, dans l'optique 30 minutes par jour

Dimanche matin, les cheveux en brousailles, la caféïne par intraveineuse, j'ai enfilé mes runnings, mes leggings - oui oui, dans cet ordre, parce que j'étais encore en sommeil - et j'ai descendu vers le sud sans trop réfléchir. Après tout, c'est l'avantage de ce sport.

Me fallait ne pas penser à, oublier que, même en maîtrise, les co-équipiers ne sont pas fiables. Plus le temps passe, plus c'est pareille. Et pourtant, la technologie, le net, c'est magique pour communiquer dans le milieu universitaire. C'est instantannée! Et puis avec ses milliers de base de données maintenant accessibles en pyjama, sans paper cut au doigt, c'est aisé de se préparer, d'être informé pour ensuite rédiger avec aisance. Ce n'était pas ainsi au bac, il y a 15 ans, laisse moi te l'dire, oh que non Mr (groupe facebookien) je suis né en 1989 et j'étudie encore à l'université!

Ironiquement, lundi soir, j'ai eu, suite aux félicitations personnelles de mon prof sur notre (ma) présentation orale. Elle a pu suivre le déroulement de ma saga d'équipe puisque, héhé avec la technologie, elle a pu tout observé sur le portail du cours, portail ou étaient déposé nos documents de travail, nos versions. Et puis j'ai pu lui faire part de ma déception du manque de professionnalisme de personnes que je croyais pourtant plus compétente en la matière que moi. Bienvenue dans notre réalité universitaire, fut sa réponse. Bienvenue, parce que je suis encore pour quelques années comme étudiantes en maîtrise, puis que j'aimerais bien ensuite y être comme chargée de cours.

Un autre projet.

Musik - avant la naissance de Mr 1989.